17/08/2018

Chantier en stand by



J'écris. Si je ne le fais pas, je vais littéralement imploser.
L'accumulation de toutes ces petites, toutes petites-insignifiantes-légères tracasseries qui plombent, l'air de rien, mon quotidien. Alors si je rajoute les grosses problématiques...



Je viens de marcher 3km presque sans regarder à côté. Juste marcher.
Marcher avec l'énergie du désir de fuite. Aller le plus loin possible géographiquement de l'épicentre du séisme, tout cela pour se rendre compte que le séisme est au plus profond de moi. Me rendre compte que j'ai simplement besoin de pleurer un bon gros coup comme cela ne m'est pas arrivé depuis longtemps.

Une femme en construction, oui. Mais parfois j'en ai juste marre. Le chantier est trop grand pour mes petits bras et des gens prennent un malin plaisir à saboter des pièces ici et là.
Donc ce soir, je veux juste m'asseoir sur un banc public à minuit quelque part dans Genevilliers, et pleurer.
Cela fait du bien.
Demain est un autre jour...

L.

2 commentaires:

  1. J'ai lu quelque part qu'il y a un temps pour tout. Alors pleure, ça fait du bien et bien souvent ça nous rend plus fort.

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