26/03/2012

Perdre la tête.

J'écris pour me défouler.


Eh bien l'objet de mon coup de gueule n'est pas la campagne électorale en France qui va se perdre du côté des boucheries Halal. 
Mon coup de gueule n'est pas contre les malheurs d'un monde visiblement en détresse. 
Non non! Mon coup de gueule est contre MOI. 




Je suis ce que l'on peut appeler une Étourdie chronique


Enfant, je tombais tout le temps et n'importe où, ce qui m'a valu de bien belles hontes. 


Adulte, je suis plutôt du genre à perdre mes affaires avec en option, de parfaits trous de mémoire. Je peux me réveiller en sueur à 3h du matin parce que je me suis soudain demandée en plein rêve si j'ai bien posté le mois précédent ma déclaration d'impôts sur le revenus.


Aujourd'hui, c'est mon petit sac Lancel en toile et mon appareil photo numérique que je ne retrouve plus. J'ai déménagé et je ne me rappelle même pas avec exactitude la dernière fois que je les ai vus. Voilà! Juste comme ça! Et Oui, j'ai cherché partout et j'ai demandé à toute âme bienveillante de me contacter, au cas où... mais je n'y crois pas trop au final.


Mon humeur du jour? Je suis en auto-flagellation et auto-condamnation. 


L.

26/02/2012

J'ouvre la porte

Ce n'est pas fini. Il n'y a pas de point. Il n'y a qu'une virgule. La suite viendra. 
Pas d'amertume. Je savais que cela arriverait. Seule l'échéance était inconnue.


Cela ne m'empêche pas d'écouter en boucle "Someone like you" de qui tu sais. Cela fait du bien de se vautrer dans le chagrin, mais cet état ne doit pas durer longtemps parce que je ne te supplierai pas de revenir. T'aimer c'est aussi te donner la liberté de rester ou de partir. J'ouvre la porte et te regarde partir. 
Des souvenirs pour seule trace de ton passage dans ma vie. 




Ce n'est pas fini. Il n'y a pas de point. Il n'y a qu'une virgule. 
La suite viendra. D'autres possibilités m'attendent.


L

13/02/2012

Bande originale : Whitney Houston - Greatest love of all




Un cri qui marque le passage de la vie aquatique à la vie terrestre. Un cri de douleur pour gonfler pour la première fois les alvéoles pulmonaires du souffle de vie. Un cri, la première douleur de la vie. 
Un enfant est né.

31/01/2012

Tu ne mentiras point



Source: Guilty (Marisa Taddia)

Ce petit mensonge, ce petit rien qui facilite la vie (du moins le croit-on).


Personne ne nous apprend à mentir quand on est enfant, le mensonge trouve tout seul le chemin de notre bouche un jour. Tout mignon que nous sommes, la bouche maculée et l'oeil mouillé, nous répondons: "Non, ce n'est pas moi qui ai tout mangé tout le chocolat maman!"

Nous mentons pour différentes raisons, légitimes ou non et souvent nous empruntons ce chemin sans en mesurer les conséquences. 

Le mensonge, une armure pour cacher un secret qui, s'il était révélé, impacterait la vie de nos bien-aimés. 
Qui aimerait dire à son enfant de 4 ans: "Ton père était un toxico, j'ai dû m'enfuir et ne pas lui révéler que j'étais enceinte de toi"? ou à son mari "je t'ai trompé avec l'amant de ma petite soeur pendant que tu passais ton temps au travail"? Personne! Dire la vérité semble impossible. La cacher plus longtemps demande trop d'effort et de créativité. C'est l'incendie en nous.

Nous sommes assaillis par la culpabilité, la peur d'être détesté par ceux qui nous aiment, la honte peut-être. Nous ouvrons alors cette porte...

Certains arrivent à vivre toute leur vie dans le mensonge, est-ce vraiment un motif de fierté? 
D'autres n'y arrivent pas longtemps, tout simplement parce que le mensonge est un piège pour la conscience:
> un mensonge en appelle un autre. On prend un raccourci, puis un autre et au final, on se retrouve perdu dans le labyrinthe.

> on peut mentir à tout le monde mais on ne peut pas mentir à sa conscience. C'est alors que surgit cette petite voix, cette voix qu'on aimerait faire taire à la fin de la journée, cette voix qui nous susurre continuellement: "mérites-tu vraiment d'être aimé?...et si les gens découvraient le pot-aux-roses?... comment vas-tu t'en sortir cette fois?... comment peux-tu te regarder dans la glace après tout ça?..." 
En guise d'argument, on répond: "mais si je leur dis la vérité, ils vont souffrir par ma faute!" Oui mais s'ils la découvrent par eux-mêmes, la douleur n'en sera que plus forte.

Aspirons (et je me parle à moi-même aussi) à être vraiment dignes de confiance et intègres envers autrui. 

L.