08/11/2011

A window to my heart




J, C, M et D. Je vis des choses très fortes et différentes avec chacune.

J
On a traversé des hauts et des bas ensemble au Gabon, ma voisine, ma soeur de coeur. Elle m'a portée (oui, portée) quand mes parents ont décidé de m'ignorer. Je me rappelle encore du jour où elle a pleuré en voyant les cicatrices des coups de mon père sur mon dos.  Je lui ai dit: "J, ne pleure pas stp, si tu pleures comment vais-je trouver la force de vivre ça?". Quand je voulais tout abandonner, elle a été là. On ne s'appelle pas souvent mais je sais que notre amitié est forte, de celles qui ne s'éteignent jamais...



D
On s'est vraiment connues en France. Avant, nous étions dans le même lycée et c'était juste "bonjour, bonjour", pas plus. Je dois même dire qu'elle m'énervait un peu, sans raison. Puis nous sommes arrivées à Montpellier et là nous nous sommes rapprochées. Elle n'est pas du genre à montrer ses sentiments ou à faire dans le sentimentalisme. Je peux compter sur elle quand j'ai besoin d'objectivité sans détour. Je ne le lui dis pas souvent mais je l'aime...



C
Elle m'a vu au plus profond de la boue, j'ai pleuré dans ses bras à cause de la misère dans laquelle mes penchants naturels peuvent m'enfoncer. Je lui ai fait du mal, elle m'a pardonné et je sais qu'elle a aussi oublié. Aujourd'hui, je n'ai pas honte de lui confier tout de moi. Je l'ai soutenue dans une situation où elle devait subir des regards réprobateurs, parce que je sais qu'elle ferait  de même si cela devait m'arriver. 



M
Ce sont les années fac. Les années où il faut se construire un projet professionnel au milieu des cours qui ne servent à rien. C'est une fille très optimiste, elle a toujours le sourire.  Aujourd'hui, elle vit au Togo mais on se parle presque tous les jours. J'aimerais tellement assister à son mariage parce que je veux voir l'accomplissement de toutes ses années de hauts et de bas avec son chéri! 


"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." (Jean 15:13)

L.

Bande Originale: Duffy Oh Boy




"Let me look into your deep brown eyes, 
Let me share Every moment, Every sweet surprise."

J'aime la musique en acoustique, j'aime la voix de Duffy. 

C'est une déclaration d'amour en prévision d'une possible rupture.
Est-ce que la peur de la rupture vous fait profiter de chaque moment ?
Et combien de temps attendrez-vous que l'être aimé vous revienne ? Toute une vie ?

L.

25/10/2011

Quel est le but?

Crise d'identité. Absence de vision. Les grands maux de notre génération.
Es-tu sur terre pour survivre, souffrir la misère, le chaos, la dépression? 
Ta vie, résultat du hasard, se résume-t-elle à de la matière qui disparaîtra dans le néant sans avoir laissé d'empreinte sur cette Terre? 


Ma mère me disait toujours: "Je ne t'ai pas poussé dans ce monde pour que tu viennes accompagner les autres!!"
Tous les matins, cette phrase retentit pour me donner la force d'entamer la journée.


La vie est une course: 400m haies, marathon, 100m. 
Mais aussi pénible soit-elle, ne te décourage pas. Remporte la course. Atteins ton but. Remporte la course.


Justement, quel est le but? Quel est ton but?





L.


17/10/2011

Soi: L'Inconnu


J'ai toujours voulu être celle qui ne montre pas ses faiblesses. Celle qui "froisse" son visage pour intimider. Jouer un rôle qui me permettait de durcir ma carapace. Vous savez ce qu'on dit de ces petites personnes (je culmine à 1m50).

Enfant déjà, je ne pleurais que  lorsque j'étais énervée à cause d'une embrouille avec mes frères/soeurs. Je ne trouvais pas les mots pour donner ma version des faits et ma colère s'évacuait en torrents de larmes salées.

Aujourd'hui encore, j'ai horreur de pleurer. Pleurer, c'est révéler mes failles. J'ai donc la larme pudique. Je me cache pour pleurer. 


Ce matin, j'ai craqué, j'ai pleuré. La cause n'est pas importante. Tout ce qui compte c'est ce coup de poignard que l'on ressent au fond du coeur. 
On peut décider de laisser, de ne rien toucher. Mais alors, la plaie s'infecte, la lame rouille et on périt à feu doux.
On peut aussi retirer cette lame. La douleur est vive. On se croit mourir.
Et puis, cette étincelle de combativité jaillit et la flamme se ravive. On panse la blessure. La vie. 

Il ne s'agit pas de s'apitoyer sur son sort. Il s'agit de ces instants intimes où on (re)découvre des facettes de soi et les limites de ce qu'on sait de cette contrée qu'est "Soi". 
Soi. Cet inconnu qui nous côtoie pourtant à chaque instant.

J'écris ce post d'une traite. Un peu précipitamment. Un peu comme si j'avais peur que cette émotion ne s'échappe avant que je ne la saisisse pour l'apprivoiser, la partager avec toi.

L.