17/07/2013

Heureux par comparaison

se comparer aux autres


Même sans le vouloir, parfois je me surprends à me comparer aux autres.
Se comparer aux autres soit pour se dire qu'il y a pire que soi, soit pour se dire qu'on est le pire de tous. 

Mais il y a une autre vision des choses:

- Apprendre de ceux qui ont plus d'expérience que nous, leur poser humblement les questions qui nous taraudent, tirer profit de leurs succès et de leurs échecs pour progresser.

- Motiver et encourager ceux qui combattent le bon combat à nos côtés. Pour cela, choisissez bien les personnes qui font partie de votre cercle. Ensemble, vous créez l'émulation et l'énergie qui aident à mettre un pas devant l'autre. Vous n'excellez peut-être pas dans les mêmes domaines mais vous avez la même envie d'aller toucher vos rêves du doigt.

- Inspirer et influencer positivement ceux qui nous observent et nous regardent vivre et ils sont nombreux. Je suis souvent très étonnée quand quelqu'un me dit "grâce à toi j'ai réussi à...".
Cela me donne envie de faire confiance à la voix qui me dit tous les jours "si si tu peux le faire" quand j'étais conaincue d'être une incapable... 

L.

05/07/2013

Sauter par dessus un balai.

Le saut du Balai: les jeunes mariés, pour signifier leur entrée dans une nouvelle vie et leur création d'une nouvelle famille, renoncent symboliquement leurs anciennes vies de célibataires.
Ils sautent sur le balai pour entrer dans une nouvelle aventure comme femme et mari.

L.

Inspiration Bleue

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17/06/2013

La fierté du pauvre

L'argent

J'ai pour habitude de dépenser mon argent pour des futilités: un beignet au sucre là, un collier trop mimi ici,  un foulard par-ci, un bagel par là... Les petits épicurismes du quotidien.

Mais la semaine dernière (en attente de ma nouvelle carte bleue) je n'avais que 5,70 euros pour mes petites folies quotidiennes. Un sentiment d'être dans Koh Lanta au plus haut de l'épreuve de survie. 
J'exagère? Je ne sais pas. En tout cas c'est comme ça que j'ai ressenti la semaine qui vient de s'achever. 
Il y a le chèque, me diriez-vous. Oui mais il y a des choses que je trouve ridicule de régler par chèque (payer ma baguette par chèque? Hum).

J'ai donc appris, plus que jamais, à penser en termes de priorités. J'ai fait l'expérience et appris la leçon de la pauvreté (à une moindre mesure je vous l'accorde): se demander si on a vraiment besoin de cette baguette de pain alors qu'on n'a pas très faim au final, rentrer directement chez soi après le boulot parce que la ville et ses magasins sont autant de chants des sirènes qui attirent les marins vers l'abîme, devoir annuler un apéro entre copines parce qu'on ne veut pas emprunter de l'argent à quiconque, par fierté... 

Oui au final c'est par fierté que je n'ai pas demandé à mes amis de me dépanner, par fierté uniquement. Et pourtant, les amis ça sert à ça aussi non? Non, en matière d'argent, je n'ose pas et parfois je refuse même. Ne rien devoir à personne parce que celui qui donne de l'argent a le pouvoir sur celui qui tend la main pour recevoir. Finir par crever seul par fierté.

Enfin, il y a quand même une fin heureuse à cette petite histoire. Ce matin, en fouillant mon sac, je découvre un billet de 20 euros au fond (le sac des femmes et son mystère). Quelle ne fut pas ma joie! Bon ce n'est pas non plus une raison de le dilapider. J'ai appris la leçon la semaine dernière. Enfin, je crois.

L.