J'ai parfois cette envie de regarder toute la filmographie d'un acteur/ d'une actrice. J'ai commencé par Denzel Washington. La crème de mon cupcake.
Ces derniers temps, c'est Nicolas Cage. J'ai commencé par "Lord of War". Un classique qui met bien en perspective le commerce des armes dans le monde et les implications en Afrique, territoire de rêve pour ceux qui voient leurs profits augmenter à chaque balle tirée sur le continent.
Aujourd'hui j'ai regardé "The Weather Man".
L'histoire un peu étrange de David Spitz, un Monsieur Météo qui essaie tant bien que mal de recoller le puzzle de sa vie personnelle: divorcé, il essaie de reconquérir sa femme, de construire une relation avec ses enfants, d'avoir l'approbation de son père qui est un célèbre écrivain.
Il pense y arriver en décrochant le poste de Monsieur Météo dans une grande émission télévisée matinale à New York.
Ce film est plutôt plat mais il a fait écho en moi sur plusieurs points.
Ce n'est pas une histoire qui se termine bien.
On s'attend à ce que le bonheur lui tende enfin les bras mais ce n'est pas le cas. Et c'est peut-être ce qui donne au film cette lumière cruelle de réalité et qui pourrait mettre mal à l'aise le spectateur.
Combien d'entre nous finissons par trouver le bonheur dans le chaos de cette vie? Est-ce que tout finit toujours vraiment par s'arranger? Ou finissons-nous par accepter notre condition et faire de notre mieux et bonne figure jusqu'au crépuscule?
Quand on est enfant, on a hâte de devenir adulte, pensant qu'on sera plus libre de faire ce que l'on veut. Personne ne nous dit que la liberté vient avec beaucoup de responsabilités, de choix difficiles, de compromis. La vie n'est pas simple et son père le résume bien quand il lui dit "La facilité est une inconnue dans le monde des adultes". Ce qui rejoint mon mantra "La vie c'est le courage". Le courage de trouver ce qui va nous motiver le matin en nous levant. Le courage de ne pas rester au sol après les kick mais de se relever pour essayer encore et encore de toucher la cible.
On voit généralement nos parents comme ces rochers admirables sur lesquels nous pouvons nous appuyer. Des rochers auxquels nous voulons ressembler. Et c'est ce qu'ils sont pendant le temps qui leur est donné de nous accompagner sur le chemin de la vie. Et si nous avons de la chance, une fois adultes, ils nous confessent leurs doutes, leurs peurs, leurs échecs et leurs réussites.
Morceaux choisis de la dernière conversation entre Monsieur Météo et son père:
"On se fait toujours du souci pour ses enfants. Peu importe l'âge qu'ils ont, on est toujours en état de veille."
"C'est aussi ce que j'ai fait David. Je me suis entrainé avant de réussir. Et c'est ce que tu fais."
"Dans cette chienne de vie, il faut mettre certaines choses au panier. Il faut balancer ce qui encombre, dans cette chienne de vie. Tu as le temps mon grand."
L.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire